Pour un design de la fermeture. Conférence de Diego Landivar, Esad Orléans, 5 janvier 2022

Philosopher, enseigner et enquêter dans l’Anthropocène : le 5 janvier 2022, l’@ESADOrleans accueillera Diego Landivar @LabOrigens à l’auditorium du Musée des Beaux-Arts pour une conférence prolongeant les parcours d’enseignement « Design des communs » https://t.co/83E6ClK9cU pic.twitter.com/KKjFVhmjZU

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 3, 2022

[Lecture] « Héritage et fermeture: une écologie du démantèlement », par Emmanuel Bonnet, Diego Landivar, Alexandre Monnin, paru aux éditions Divergences en 2021https://t.co/LbI8O1BKB4

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 3, 2022

« Pour un design de la fermeture. Comment faire atterrir les organisations dans l’anthropocène. »
Conférence @ESADOrleans de Diego Landivar et du laboratoire @LabOrigens qui enquête sur des situations écologiques critiques. pic.twitter.com/hGavsCg1oB

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

@LabOrigens s’est attaché à cartographier les réponses que tente de construire l’écologie politique pour faire face aux situations écologiques critiques : transition, sobriété, renversement, fuite, reconnexionnisme, etc pic.twitter.com/lMqMtspnEJ

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Les réponses de l’écologie politique pour appréhender l’anthropocène induisent des paradigmes et des implicites qui « posent problème », notamment la notion de crise, de problème (à résoudre), les méthodes. pic.twitter.com/62CUIlylH6

L’anthropocène n’est pas une crise. Il s’agit d’admettre que c’est une situation qui va durer. L’anthropocène n’est pas un « problème », c’est un nouvel état du monde. Le solutionnisme de la géo-ingénierie pour réguler technologiquement le climat n’est pas satisfaisante.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

À situation inédite, méthodes inédites : il s’agit de réinventer nos disciplines en tant que mode de production de savoirs.
Selon Diego Landivar, l’horizon à défendre est celui de la fermeture, de la redirection écologique, du désassemblage, de la déprojection.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Anthropocène / Technosphère
Les infrastructures de la modernité (la matérialité artefactuelle du monde) doivent être contractées de manière à les faire « tenir » dans le « monde ».
[ressource] Scale and diversity of the physical technosphere https://t.co/NhPnJ50dxy pic.twitter.com/3wmIWCXWcr

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Selon Diego Landivar, nous avons un problème à régler dans notre relation à la technosphère qu’il faut atterrir dans les limites planétaires.
[ressource] The broiler chicken as a signal of a human reconfigured biosphere https://t.co/a7KwfZIVA1 pic.twitter.com/rDqUIAywCn

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Selon Diego Landivar, tous les paradigmes conciliateurs sont caducs. pic.twitter.com/8W5PvxCEWm

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

La mondialisation s’incarne en une chaîne interminable (supply chain). Il est pertinent de s’intéresser aux objets qui nous font passer à des échelles incommensurables sur lesquelles nous n’avons plus prise.
[référence] Marc Levinson, The Box https://t.co/nYHldQa1vI pic.twitter.com/RY0JOWQO4V

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Comment imaginer un design qui permette de passer des échelles de réseaux de grands ensembles à des échelles locales : c’est le pari d’un reverse design, un design qui ferme (design de bifurcateurs, design des protocoles de renoncement). pic.twitter.com/FHowO6YwbU

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Notre modernité, à travers ses éléments épistémiques (art, design, management, etc) se compose de cosmologies orientées vers la production de mondes.
Le propre de la modernité, c’est l’œuvre (du designer, de l’artiste, de l’entrepreneur) – Hannah Arendt

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Face à cette prolifération de choses, n’y a-t-il pas un nouvel horizon projectif qui consiste à fermer ?
Comment penser les nouvelles instances démocratiques qui doivent se prononcer par rapport à ces fermetures ?
[Référence] Fresque du renoncement https://t.co/UWgZ5y9ZBt pic.twitter.com/nRgOnVAcpC

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

Nous sommes condamnés à être dépendants d’entités caduques. Il s’agit de penser un « déménagement » du monde vers d’autres organisations, et privilégier l’intensité des systèmes et des relations plutôt que leur multiplication. Redignifier les intensités. pic.twitter.com/c1tx9ePo27

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022

[Références complémentaires]
Le design, une cosmologie sans monde face à l’Anthropocène. Emmanuel Bonnet, Diégo Landivar, Alexandre Monnin, Laurence Allard https://t.co/hfQiABUWlY

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) January 5, 2022