Séminaire COOPAIR. 11-15 juin 2018

Compte-rendu du séminaire COOPAIR qui s’est tenu à la Ferme de Trielle du 11 au 15 juin 2018, organisé par Origens, Alexandre Monnin, Diego Landivar, Émilie Ramillien et Patrice, avec le soutien de la Fondation Carasso. Cette rencontre réunissait chercheurs en sciences humaines et sociales, chercheurs et ingénieurs en zootechnie, biotechnie et autres disciplines, designers et artistes.

Les dilemmes de la démarche d’enquête

Session de discussion collective sur les dilemmes que chacun peut rencontrer dans son travail d’enquête, les appréhensions, incompréhensions, disqualifications qu’il est amené à négocier. Le but était de pouvoir recenser les problèmes auxquels un éventuel nouveau protocole de recherche (à bâtir collectivement) pourrait répondre.
Sur la base de ce panorama, le collectif a dégagé les points saillants qui ont structuré les thèmes des ateliers du séminaire, dans lesquels chacun a du se positionner.

Marche collective

Enquêter sur les valeurs, par d’Alexandra Bidet (CNRS, CMH)

Voir Alexandra Bidet, « La genèse des valeurs : une affaire d’enquête », Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], 15 | 2008, mis en ligne le 01 décembre 2010, consulté le 20 juin 2018. URL : http://journals.openedition.org/traces/813 ; DOI : 10.4000/traces.813

Présentation du travail d’Anne Farrugia (INRA-SAD)

Présentation par des exemples concrets de dilemmes rencontré dans son travail d’enquête : les frictions avec le terrain, avec les institutions, scientifiques ou non, qu’elle fréquente. Questions / échanges.

Intervention de Bureau d’Etudes

Restitution par « Bureau d’Etudes » (collectif d’artistes) du travail d’enquête initié auprès de l’association Eleveurs autrement et auprès d’un viticulteur en bioharmonie du Jura.

#Coopair Xavier Fourt. Du registre de vérité au registre des valeurs. Si l’on est dans une démarche de création d’un #commun, l’enquête agit pour évaluer les relations entre les ayants droit. pic.twitter.com/e8NCU75GIh

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 13, 2018

Intervention de Ann Guillaume

Restitution par Ann Guillaume (artiste) du travail d’enquête initié auprès de l’association Eleveurs autrement et auprès d’un viticulteur en bioharmonie du Jura.

Débat : L’art comme modalité d’enquête.

Faut-il composer les savoirs à tout prix ?

Animé par Marco Dellomodarme et Diego Landivar.

Intervention de David Bartholoméo

#coopair David Bartholoméo présente « Titre à venir » et les tiers-lieux devant l’assemblée du séminaire #Coopair , réunissant chercheurs et artistes pic.twitter.com/KGfAuaMZUu

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Restitution des ateliers

Groupe de travail « Habiter le terrain »

Synthèse du Séminaire #Coopair Recherche et Art – Groupe de travail « Habiter le terrain » : Les réflexions font apparaître une crise vocationnelle par le changement dans les habitudes pour penser la science.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Y-a-t-il un terrain ? Faut-il déserter le laboratoire ? Vers une vision régionalisée de la science ?

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Habiter le terrain = chercher la possibilité d’embrasser un ensemble : un socio-éco-système intégrant nos vulnérabilités. Se rendre sensible à la dimension domestique : sensibilité aux modes d’existence et au sens des choses, à la cohabitation, à la pluralité des êtres.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Habiter le lieu sous-tend que l’on se pose l’horizon d’un monde habitable. Or, il y a une inquiétude sur ce point. Comment accompagner la fabrique de milieu habitable et durable, avec humilité et sensibilité. Qu’est-ce alors qu’agir en scientifique ?

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Les causes et solutions sont à la fois hors et dans la science. Comment œuvrer à la conversion ?

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Groupe de travail « Rencontre et confrontation au terrain »

Synthèse du Séminaire #Coopair Recherche et Art – Groupe de travail « La rencontre et la confrontation au terrain » : comment s’entendre sur les mots, perspectives, situations. Quelle est l’étape 0 de la rencontre, où se joue un maillage et l’atténuation d’une distance initiale ?

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Comment défaire l’idée de terrain, la distance préalable, où ceux qui viennent viendraient appliquer un savoir extérieur ?

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Il y a une importance à faire connaître différentes manières de coopérer au sein des projets de recherche. Il y a un enjeu à remettre l’individu au centre des processus scientifiques, en favorisant les processus ascendants.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Groupe de travail « Violence des processus d’enquête »

Synthèse du Séminaire #Coopair Recherche et Art – Groupe de travail « La violence des processus d’enquête » : proposition de manifeste pour une science consciente.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Groupe de travail « Les moyens de l’enquête »

Synthèse du Séminaire #Coopair Recherche et Art – Groupe de travail « Les moyens de l’enquête » : Proposition d’une coopérative / organisme de pilotage qui chercherait des moyens adéquates par rapport aux singularités de la recherche.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair Repenser les modes d’enquête : Il s’agit de passer à une épistémologie relationnelle, où le processus prime et où une configuration particulière est à inventer à chaque situation. L' »habiter » induit une transition dans la manière d’aborder la relation aux objets.

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Conclusion

#Recherche Dans la recherche, les postures tactiques sont des approches court-termistes. S’en sortir par le management dans des cadres qui ne conviennent pas, c’est abandonner la dimension politique de la recherche – Alexandre Monnin @aamonnz #Coopair

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

#Coopair « Il est urgent, politiquement, de monter des alternatives institutionnelles, pour créer des espaces pour lesquels il n’y a pas de volonté politique, dans un contexte d’effondrement des institutions de recherche. » Landivar – Monnin @aamonnz

— Sylvia Fredriksson (@s_fredriksson) June 14, 2018

Documentation :

– Photographies

Pour aller plus loin :

– Séminaire de recherche du CSI – Maintenir/soutenir : de la fragilité comme mode d’existence