Quelle politique des vivants pour répondre à l’extinction ? Paris, 27 avril 2019

Audionotes de la conférence Quelle politique des vivants pour répondre à l’extinction ? qui s’est tenue à la Gaîté Lyrique à Paris le 27 avril 2019. Programmation par Pauline Briand, consultante et journaliste en environnement, et Clémence Seurat, responsable de programmes artistiques à la Gaîté Lyrique.

Rapports d’évaluation, conventions sur la diversité biologique, aires protégées, protection des espèces, rémunération des services écosystémiques, des mécanismes institutionnels sont aujourd’hui mis en place pour gouverner la biodiversité. D’autres approches existent, elles s’appuient sur des savoirs autochtones, des agencements relevant de la diplomatie entre vivants ou des expérimentations collectives : elles valorisent d’autres modes d’attachement et de relation à la terre. Par leur recherche, par leur action, par leur coup de plume et leur humour, chacun-e des invité-e-s interroge la manière dont on cohabite dans un monde fini confronté aux changements globaux.

Introduction par Pauline Briand, consultante et journaliste en environnement.

Chimère Diaw : économiste et anthropologue, il a contribué à l’émergence de l’IPBES, où il est aujourd’hui en charge de la coordination du rapport d’évaluation pour l’Afrique. Il est le Directeur général de l’African Model Forests Network, une initiative panafricaine de « forêts modèles ».

Pour aller plus loin :

Isabelle Stengers : philosophe, spécialiste de la philosophie des sciences, elle examine les pratiques liées à la volonté de « faire science » et aux rapports d’autorité qui lui sont liés. Elle s’intéresse également aux voies politiques et économiques alternatives. Son intervention questionne l’idée de protection de la biodiversité.

Sarah Vanuxem : maître de conférences en droit privé à l’Université de Nice Sophia Antipolis, ans La propriété de la terre. Contre la doctrine dominante (Wildproject, 2018), elle interroge la conception moderne de la propriété et la fait converger avec les perspectives écoféministes et indigènes les plus radicales. Elle développe une proposition selon laquelle la « faculté à habiter »serait une propriété.

Alessandro Pignocchi : ancien chercheur en sciences cognitives reconverti dans la bande dessinée, il explore la relativité de notre concept de « Nature ». Sa nouvelle BD raconte la révolution de notre rapport au monde que le territoire de la Zad de Notre-dame-des-Landes préfigure.

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